Inhabitation prolongée : un risque particulier pour l’assurance habitation
En assurance, l’inhabitation prolongée désigne une période durant laquelle un logement reste vide et inoccupé pendant plusieurs semaines ou mois consécutifs.
Elle concerne aussi bien une résidence principale temporairement laissée vide (voyage, hospitalisation, mission professionnelle) qu’une résidence secondaire entre deux séjours.
Pourquoi l’inhabitation inquiète les assureurs ?
Un logement inoccupé présente des risques accrus :
- Dégâts non détectés (dégât des eaux, fuite, incendie) pouvant s’aggraver.
- Vols et cambriolages facilités par l’absence prolongée.
- Dégradations dues aux intempéries ou au manque d’entretien.
💡 Les assureurs fixent souvent une limite, par exemple 30 ou 60 jours consécutifs d’absence, au-delà de laquelle certaines garanties sont suspendues ou réduites.
Conséquences pour l’assuré
- Les sinistres survenant pendant une inhabitation non déclarée peuvent être exclus de la couverture.
- L’assureur peut imposer des conditions particulières (coupure d’eau, fermeture des volets, visites régulières du logement).
- Une surprime peut être appliquée si l’inhabitation est fréquente ou longue.
Points à vérifier
- La durée exacte considérée comme "inhabitation prolongée" dans le contrat.
- Les obligations imposées (alarme, système de surveillance, déclaration à l’assureur).
- Les garanties maintenues (vol, incendie, dégâts des eaux, vandalisme).
Bonnes pratiques
- Informer son assureur avant une absence prolongée.
- Demander à un proche ou un voisin de visiter régulièrement le logement.
- Installer des systèmes de sécurité (caméras, alarmes, détecteurs de fuite).
À retenir
- L’inhabitation prolongée est une absence de plusieurs semaines ou mois qui augmente les risques pour un logement.
- Elle peut limiter ou suspendre certaines garanties si elle n’est pas déclarée.
- Prévenir son assureur et respecter les conditions du contrat permet de rester bien couvert.