Inondation : un sinistre couvert par la garantie catastrophes naturelles
En assurance, une inondation correspond à un sinistre causé par la submersion d’eau d’origine naturelle : crue de rivière, ruissellement des pluies, remontée de nappe phréatique, débordement de canalisation publique.
Elle fait partie des événements indemnisés au titre de la garantie catastrophes naturelles, sous réserve d’un arrêté interministériel reconnaissant l’état de catastrophe naturelle.
Quand l’assurance intervient-elle ?
- Si l’inondation est reconnue officiellement comme catastrophe naturelle.
- Si l’assuré dispose d’un contrat d’assurance dommages (habitation, auto, multirisque professionnelle).
- L’indemnisation couvre les dommages matériels directs causés par l’eau.
💡 Sans arrêté officiel, les dégâts d’eau peuvent être couverts par la garantie dégât des eaux, mais pas au titre des catastrophes naturelles.
Biens couverts
- Habitation : murs, planchers, installations électriques, mobilier.
- Véhicules : couverts par la garantie dommages si l’option est incluse dans le contrat auto.
- Professionnels : bâtiments, machines, marchandises, parfois perte d’exploitation si le contrat le prévoit.
Points à surveiller
- Une franchise légale s’applique (montant fixé par décret, par exemple 380 € pour les particuliers).
- Les biens non assurés (terrains, plantations, piscines non couvertes) ne sont pas indemnisés.
- Les assureurs peuvent imposer des mesures de prévention dans les zones à risque.
Bonnes pratiques
- Déclarer le sinistre à l’assureur dans les 10 jours suivant la publication de l’arrêté.
- Conserver des preuves : photos, vidéos, factures des biens endommagés.
- Se renseigner sur les plans de prévention des risques d’inondation (PPRI) dans sa commune.
À retenir
- L’inondation est indemnisée par l’assurance au titre des catastrophes naturelles, sous conditions.
- Elle concerne aussi bien les particuliers que les entreprises.
- La déclaration rapide et la conservation des preuves sont essentielles pour obtenir une indemnisation.