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Part bénéficiaire

Part bénéficiaire

La part bénéficiaire correspond à la portion du capital d’assurance vie qui revient à chaque personne désignée dans la clause bénéficiaire du contrat.En d’autres termes, elle définit qui reçoit combien au moment du décès de l’assuré ou à l’échéance du contrat.

Part bénéficiaire : la somme transmise à vos proches dans un contrat d’assurance vie

La part bénéficiaire correspond à la portion du capital d’assurance vie qui revient à chaque personne désignée dans la clause bénéficiaire du contrat.
En d’autres termes, elle définit qui reçoit combien au moment du décès de l’assuré ou à l’échéance du contrat.

Bien rédigée, cette clause garantit que l’épargne sera transmise selon la volonté du souscripteur, dans les meilleures conditions fiscales possibles.

Comment fonctionne la part bénéficiaire ?

Lorsqu’un contrat d’assurance vie est ouvert, le souscripteur désigne un ou plusieurs bénéficiaires.
Il peut répartir le capital de différentes manières :

  1. En parts égales :
    • “Mes trois enfants, à parts égales.”
    • → Chacun recevra ⅓ du capital.
  2. En pourcentage ou en somme précise :
    • “60 % à mon conjoint, 40 % à ma fille.”
    • “100 000 € à mon fils, le reste à ma sœur.”
  3. Par ordre de priorité :
    • “Mon conjoint, à défaut mes enfants, à défaut mes héritiers.”
    • Cela permet une transmission automatique en cas de décès ou de renonciation d’un bénéficiaire.

💡 Tant que l’assuré est vivant, il peut modifier la clause bénéficiaire librement, sauf si le bénéficiaire a accepté formellement le contrat.

Le versement de la part bénéficiaire

  • Au décès de l’assuré, les bénéficiaires doivent contacter l’assureur et fournir :
    • un acte de décès,
    • une pièce d’identité,
    • et, le cas échéant, un relevé d’identité bancaire.
  • L’assureur dispose d’un délai légal de 30 jours pour verser les sommes dues à compter de la réception du dossier complet.

👉 En cas de pluralité de bénéficiaires, chaque part est calculée selon la proportion prévue dans le contrat.

Points à surveiller

  • Une clause bénéficiaire mal rédigée peut entraîner des conflits familiaux ou fiscaux.
  • Si aucun bénéficiaire n’est mentionné, le capital entre dans la succession classique, avec une fiscalité moins avantageuse.
  • Le bénéficiaire doit accepter le contrat avec précaution : une fois acceptée, la clause ne peut plus être modifiée sans son accord.
  • En cas de décès simultané (ex. couple), la clause doit prévoir une substitution automatique pour éviter un blocage.

Bonnes pratiques

  • Nommer clairement chaque bénéficiaire avec nom, prénom, date et lieu de naissance.
  • Prévoir des bénéficiaires de second rang (ex. “à défaut, mes héritiers”).
  • Réviser régulièrement la clause en cas de mariage, divorce, naissance ou succession.
  • Demander conseil à un courtier ou notaire pour optimiser la clause fiscalement et juridiquement.

À retenir

  • La part bénéficiaire détermine la répartition du capital entre les personnes désignées dans un contrat d’assurance vie.
  • Elle peut être fixée librement par le souscripteur, sous forme de pourcentage ou de montant.
  • Une rédaction claire et mise à jour garantit une transmission fluide, conforme et fiscalement avantageuse.

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