Plus-values (ou moins-values) : l’évolution de la valeur de votre contrat d’assurance vie
Dans le cadre d’un contrat d’assurance vie, les plus-values et moins-values représentent l’évolution du capital investi en fonction des performances financières des supports choisis.
Elles traduisent le gain ou la perte de valeur de l’épargne au fil du temps, selon les fluctuations des marchés et la stratégie de placement de l’assuré.
C’est un indicateur clé pour évaluer la rentabilité réelle de son contrat.
Définition des plus-values et moins-values
- Une plus-value correspond à un gain financier réalisé lorsque la valeur du contrat est supérieure aux sommes investies.
- À l’inverse, une moins-value représente une perte de capital lorsque la valeur est inférieure aux versements cumulés.
💡 Ces variations sont calculées selon la valeur de rachat (ou de marché) du contrat à une date donnée.
Comment se forment les plus-values en assurance vie ?
Elles dépendent du type de supports d’investissement :
- Fonds en euros
- Le capital est garanti.
- Les plus-values proviennent des intérêts annuels et de la participation aux bénéfices.
- Pas de risque de moins-value.
- Unités de compte (UC)
- Le capital est investi sur des supports financiers : actions, obligations, immobilier, OPCVM…
- La valeur du contrat varie selon l’évolution des marchés.
- Potentiel de rendement élevé, mais risque de perte en capital.
- Contrats multisupports
- Combinaison de sécurité (fonds euros) et de dynamisme (UC).
- Les plus-values ou moins-values dépendent de la répartition choisie entre les deux types de supports.
Fiscalité des plus-values
La plus-value réalisée lors d’un rachat (partiel ou total) est soumise à l’impôt sur le revenu ou au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30 %.
Toutefois, des abattements fiscaux s’appliquent après 8 ans de détention :
- 4 600 € par an pour une personne seule.
- 9 200 € pour un couple soumis à imposition commune.
💡 Les moins-values, en revanche, ne sont pas déductibles fiscalement.
Points à surveiller
- La valeur des unités de compte peut fluctuer fortement à court terme.
- Les frais de gestion, d’entrée ou d’arbitrage peuvent réduire la plus-value nette.
- En cas de rachat partiel, seule la part des gains retirée est imposable.
- Il faut distinguer la valeur du contrat (potentielle) et la valeur de rachat disponible (réelle).
Bonnes pratiques
- Suivre régulièrement les performances des supports d’investissement via les relevés annuels.
- Diversifier les placements pour répartir les risques et lisser les fluctuations.
- Envisager les rachats partiels de manière stratégique pour optimiser la fiscalité.
- Se faire accompagner par un conseiller en gestion de patrimoine pour adapter la répartition selon son profil (sécuritaire, équilibré, dynamique).
À retenir
- Les plus-values et moins-values traduisent la performance réelle du contrat d’assurance vie.
- Elles varient selon la composition du portefeuille et les conditions de marché.
- Une gestion équilibrée et une vision long terme sont les clés pour maximiser les plus-values tout en limitant les risques.
