Quotité de prêt : la part du capital emprunté couverte par l’assurance
La quotité de prêt correspond à la proportion du capital d’un crédit immobilier couverte par l’assurance emprunteur pour chaque co-emprunteur.
Elle détermine le montant du prêt que l’assureur prendra en charge en cas de décès, d’invalidité ou d’incapacité de travail.
C’est un élément essentiel de tout contrat d’assurance emprunteur, car il influence le niveau de protection de la famille comme le coût de l’assurance.
Le principe de la quotité de prêt
Lorsqu’un prêt est contracté à plusieurs, chaque emprunteur se voit attribuer une part de couverture, appelée quotité.
La somme des quotités doit représenter au moins 100 % du montant emprunté, mais peut atteindre 200 % si les deux co-emprunteurs choisissent une couverture complète.
💡 Plus la quotité d’un emprunteur est élevée, plus la protection est forte… mais aussi la prime d’assurance.
Exemples de répartition des quotités
👉 Exemple : Si un couple emprunte 300 000 € avec une répartition de 70 % / 30 % :
- Si le premier emprunteur décède, l’assureur rembourse 210 000 € (70 %).
- Le second continue de rembourser les 90 000 € restants.
Pourquoi la quotité est-elle si importante ?
- Elle définit le niveau de couverture de chaque emprunteur.
- Elle influence directement le montant de la prime d’assurance.
- Elle détermine la part du capital remboursée en cas de décès ou d’incapacité.
- Elle protège la stabilité financière du foyer en cas d’événement imprévu.
💡 Une bonne répartition de la quotité permet de préserver l’équilibre du couple ou des associés en cas de coup dur.
Comment choisir sa quotité ?
Le choix dépend de plusieurs critères :
- Les revenus de chaque emprunteur : celui qui gagne plus peut avoir une quotité plus élevée.
- Le patrimoine et les charges : si l’un dépend davantage du logement financé, il peut être couvert à 100 %.
- La situation familiale : enfants, emprunt commun, ou achat locatif peuvent modifier la répartition idéale.
- Les exigences de la banque : elle impose généralement une couverture minimale de 100 % pour valider le prêt.
Points à surveiller
- Une quotité mal répartie peut laisser un reste de dette important en cas de décès de l’un des emprunteurs.
- La modification de la quotité après signature est possible, mais doit être validée par la banque.
- En cas de rachat ou transfert de prêt, il faut veiller à reproduire les mêmes quotités dans le nouveau contrat.
- Le coût global du prêt augmente si la couverture totale dépasse 100 %.
Bonnes pratiques
- Adapter la quotité à la capacité de remboursement réelle de chaque emprunteur.
- Envisager une double couverture (200 %) pour les couples qui souhaitent une sécurité totale.
- Simuler plusieurs répartitions avant de signer le contrat.
- Faire appel à un courtier en assurance emprunteur pour trouver le meilleur équilibre entre coût et protection.
À retenir
- La quotité de prêt correspond à la part du crédit couverte par l’assurance emprunteur.
- Elle est essentielle pour déterminer qui paie quoi en cas de décès, invalidité ou incapacité.
- Bien choisie, elle garantit la sécurité financière du foyer et évite toute dette imprévue pour le co-emprunteur survivant.
