La prise en charge des médecines douces : que rembourse votre mutuelle ?
Ostéopathie pour les douleurs lombaires, acupuncture pour le sommeil, sophrologie contre le stress, hypnose pour arrêter de fumer… Les médecines douces séduisent de plus en plus de Français.
Ostéopathie pour les douleurs lombaires, acupuncture pour le sommeil, sophrologie contre le stress, hypnose pour arrêter de fumer… Les médecines douces séduisent de plus en plus de Français.
Mais un doute persiste : ces soins sont-ils remboursés par ma mutuelle ? Et si oui, sous quelles conditions ? Tous les contrats ne se valent pas, et beaucoup de personnes découvrent trop tard que leurs séances ne sont pas prises en charge.
Dans cet article, Adallom vous explique clairement et sans jargon comment fonctionne le remboursement des médecines douces par les complémentaires santé, et comment bien choisir votre contrat si vous y avez recours régulièrement.
Médecines douces : de quoi parle-t-on exactement ?
Le terme "médecines douces", parfois appelées médecines alternatives ou complémentaires, désigne une large variété de pratiques non conventionnelles, c’est-à-dire non prises en charge par la Sécurité sociale dans la majorité des cas.
Parmi les plus courantes :
- Ostéopathie
- Acupuncture
- Chiropractie
- Hypnose
- Sophrologie
- Naturopathie
- Réflexologie plantaire
- Shiatsu
- Étiopathie, etc.
Ces soins sont souvent réalisés en dehors du parcours médical classique, mais ils peuvent s’avérer utiles pour soulager douleurs chroniques, stress, troubles fonctionnels ou déséquilibres liés au mode de vie.
Sécurité sociale : rembourse-t-elle les médecines douces ?
La réponse est simple : non, sauf exception.
La Sécurité sociale ne rembourse pas les séances d’ostéopathie, d’hypnose ou de sophrologie, même sur prescription. Seules quelques pratiques, comme l’acupuncture pratiquée par un médecin conventionné, peuvent donner lieu à un remboursement partiel dans des cas précis.
Par conséquent, si vous consultez un professionnel non reconnu comme médecin ou non conventionné, vous paierez l’intégralité du coût de votre poche… sauf si votre mutuelle intervient.
Ce que remboursent (ou non) les mutuelles
La complémentaire santé peut jouer un rôle important pour réduire vos dépenses en médecines douces. Mais attention : tous les contrats n’incluent pas ces soins. Il faut une formule qui les prévoit explicitement.
Les prises en charge peuvent se présenter sous deux formes principales :
Un forfait annuel global
Par exemple : 100 €, 200 € ou 300 € par an, que vous pouvez répartir comme vous le souhaitez entre plusieurs disciplines.
Un remboursement par séance
Exemple : 30 € par séance, dans la limite de 5 ou 10 séances par an. Cela permet de mieux encadrer les dépenses, tout en vous laissant de la souplesse.
Quelles conditions pour être remboursé ?
Pour que votre mutuelle accepte de rembourser une séance de médecine douce, certaines conditions doivent être respectées :
- Le praticien doit être reconnu, diplômé ou enregistré officiellement (numéro SIRET et/ou inscription à un registre professionnel).
- Vous devez fournir une facture complète, avec votre nom, la date, la nature du soin, et le cachet du praticien.
- La discipline doit être explicitement couverte par votre contrat santé.
Un massage bien-être en institut ou une séance dans un centre non certifié ne seront jamais remboursés, même si les bienfaits sont réels.
Pourquoi les contrats basiques n’incluent-ils pas les médecines douces ?
Les formules dites "essentielles" ou d’entrée de gamme visent à couvrir les besoins strictement médicaux : consultations, hospitalisations, médicaments, optique et dentaire.
Les médecines douces sont considérées comme du confort, parfois même comme de la prévention. Leur prise en charge nécessite donc souvent une formule plus complète ou un pack optionnel.
Chez Adallom, nous vous proposons des formules personnalisables, dans lesquelles vous pouvez ajouter un volet médecines douces sans surcoût inutile.
Quelles disciplines sont le plus souvent remboursées ?
Les plus fréquemment prises en charge sont :
- L’ostéopathie, en tête de liste (souvent jusqu’à 5 ou 6 séances par an),
- La chiropraxie, proche de l’ostéo, de plus en plus couverte,
- L’acupuncture, très encadrée mais parfois incluse,
- La sophrologie et l’hypnothérapie, notamment pour les troubles du sommeil ou le sevrage.
Certaines mutuelles couvrent aussi la psychothérapie non médicale, la réflexologie ou la naturopathie, mais cela reste plus rare et dépend du niveau de contrat choisi.
Nos conseils pour bien choisir votre contrat
- Vérifiez noir sur blanc la présence d’un remboursement médecines douces dans la notice d’information ou le tableau de garanties.
- Privilégiez un forfait annuel flexible, si vous consultez plusieurs types de praticiens.
- Attention aux plafonds : certains contrats annoncent une prise en charge, mais limitent à 2 séances par an… ce qui est vite insuffisant.
- Demandez un accompagnement personnalisé : chez Adallom, nos conseillers vous aident à choisir une formule qui colle à votre usage réel.
A noter :
Les médecines douces ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale, mais de nombreuses mutuelles les prennent en charge via des forfaits spécifiques. Encore faut-il le savoir, le vérifier, et bien choisir son contrat.
Si vous êtes adepte d’ostéopathie, de sophrologie ou d’acupuncture, ne restez pas avec une mutuelle basique qui ne couvre rien. Il existe des solutions claires, simples, efficaces — comme celles proposées par Adallom — pour vous permettre d’accéder à ces soins sans vous ruiner.