Sous-traitance et co-traitance : prévenir les litiges entre professionnels
Assurance Professionnel

Sous-traitance et co-traitance : prévenir les litiges entre professionnels

Retards, malfaçons, responsabilités partagées… Découvrez comment sécuriser vos contrats de sous-traitance et co-traitance pour éviter les litiges professionnels.

by Adallom Team
  |  
August
,
 
2025

La sous-traitance et la co-traitance sont devenues incontournables dans le monde professionnel. Un artisan peut déléguer une partie d’un chantier, un consultant IT confier le développement d’un module à un freelance, un cabinet d’architectes travailler en groupement temporaire.

Ces collaborations permettent d’augmenter ses capacités, de répondre à de plus gros marchés et de mutualiser les compétences. Mais elles comportent aussi un risque juridique élevé : retards, malfaçons, non-paiement, responsabilité en cas de dommage…

Dans cet article, nous expliquons comment prévenir les litiges dans la sous-traitance et la co-traitance grâce à des clauses solides, une organisation claire et, en cas de problème, l’appui d’une protection juridique professionnelle.

Sous-traitance et co-traitance : quelle différence ?

  • Sous-traitance : une entreprise (donneur d’ordre) confie à une autre (sous-traitant) l’exécution d’une partie du contrat. Le client final n’est lié qu’au donneur d’ordre.
  • Co-traitance : plusieurs entreprises signent un contrat ensemble et sont directement responsables vis-à-vis du client final. On parle souvent de groupement momentané d’entreprises (GME).

💡 La nuance est importante car en co-traitance, la responsabilité est souvent solidaire : chaque partie peut être tenue responsable de l’ensemble du projet.

Les litiges les plus fréquents

  1. Retards de livraison
    Un sous-traitant qui ne respecte pas les délais peut bloquer tout le projet.
  2. Malfaçons ou non-conformité
    Le travail livré est contesté par le client final, qui engage la responsabilité du donneur d’ordre ou du groupement.
  3. Impayés entre partenaires
    Le sous-traitant n’est pas payé par le donneur d’ordre, ou un co-traitant estime avoir fait plus que prévu.
  4. Flou sur les responsabilités
    Qui est responsable en cas d’erreur, d’accident ou de dommage ? Sans clause claire, c’est le début du contentieux.

Les clauses contractuelles indispensables

Pour prévenir les litiges, chaque contrat de sous-traitance ou de co-traitance doit inclure :

  • Objet et périmètre précis : tâches confiées, livrables attendus, limites d’intervention.
  • Délais et planning : calendrier clair, pénalités de retard éventuelles.
  • Conditions financières : montant, échéances, modalités de facturation.
  • Clause de responsabilité : répartition claire des risques et dommages.
  • Clause de garantie : obligations de correction en cas de défaut.
  • Clause de confidentialité : protection des données et informations partagées.
  • Clause de règlement des litiges : médiation/conciliation avant procès.

Exemple concret

Un consultant en communication digitale confie à un sous-traitant la réalisation d’un site internet.

  • Le sous-traitant livre en retard et le client final réclame des pénalités au donneur d’ordre.
  • Faute de clause claire, le consultant doit assumer seul les conséquences financières, alors que le retard est imputable au sous-traitant.

Avec un contrat bien rédigé :

  • la responsabilité du retard aurait été imputée au sous-traitant,
  • et la clause de pénalité aurait permis au consultant de se retourner contre lui.

Le rôle de la protection juridique

Malgré toutes les précautions, un litige reste toujours possible. La protection juridique permet de :

  • Rédiger ou relire vos contrats pour sécuriser vos relations,
  • Vous conseiller en cas de désaccord sur l’exécution des obligations,
  • Intervenir en amiable (mise en demeure, médiation),
  • Prendre en charge les frais de justice si le litige se transforme en contentieux (avocats, huissiers, expertises).

Les bonnes pratiques pour limiter les litiges

  1. Toujours formaliser par écrit la relation, même pour une petite mission.
  2. Bien choisir ses partenaires : vérifier références et solvabilité.
  3. Anticiper les risques : définir précisément qui fait quoi.
  4. Conserver les échanges : emails, comptes rendus, bons de livraison.
  5. S’appuyer sur une protection juridique pour encadrer et, si besoin, défendre ses droits.

Une collaboration réussie repose autant sur la confiance que sur la solidité juridique.

N’attendez plus.
Protégez-vous avec Adallom dès aujourd’hui !

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